"C'est toujours la même question : 'Si on modère trop, où faut-il placer le curseur ?' Des discussions doivent désormais s'enclencher sur ces questions", affirme-t-il. A cause de l’épidémie de coronavirus, nous avons du mal à répondre à la demande. De manière générale, ces plateformes sociales devraient donc avoir une priorité selon le chercheur : la modération. TRT ne peut être tenu responsable des contenus affichés par des liens externes sur le site. Si la publication a été vérifiée et jugée par la plateforme comme étant fausse, un message d'alerte s'affichera également sur l'écran de l'utilisateur qui tente de la partager, afin que ce dernier en soit informé.

(capture d'écran)Concernant les responsables de la propagation de fausses informations, le ton est ferme. "Nous sommes en contact avec des personnes influentes, par l'intermédiaire d'Instagram et Messenger Stories pour permettre aux gens de montrer leur soutien aux personnes touchées par le coronavirus", confie l'OMS. La firme "C'est le minimum", estime Tristan Mendès France. Offre spéciale été - 2 mois pour 1€, sans engagementChaque matin à 8 heures, recevez l'essentiel de l'actualité pour bien démarrer la journéeVotre adresse e-mail nous permettra de vous envoyer les newsletters auxquelles vous vous êtes inscrit. "C'est effectivement un thème polémique", répond le chercheur.

Alors comment faire la différence entre les vraies informations et les fausses rumeurs qui se multiplient sur les réseaux sociaux ? Ce service comprend des matériels soumis à la protection des droits d'auteur. Istanbul (AFP) - In Turkey, sprinkling hands with cologne has long been a ritual for a visit to the barber, a meal at a restaurant or even a trip on the bus. "Nous nous sommes associés à Google et à des plateformes de médias sociaux comme Twitter, Facebook, Tencent [l'équivalent de WeChat en Chine] et TikTok pour limiter la propagation de la désinformation", répond l'OMS à L'Express.

Le texte de deux pages affirmait que la sécurité de la population de cette petite commune des Bouches-du-Rhône, qui accueille en quarantaine les rapatriés revenus de Chine, n'était "pas garantie". "Nous organisons également des questions-réponses en direct en partenariat avec trois médias sociaux chinois différents, et nous nous sommes associés à plusieurs autres pour diffuser notre contenu auprès des utilisateurs", souligne l'OMS. Lire notre dossier complet Se laver les mains à l'eau et au savon est aussi efficace qu'utiliser une solution hydroalcoolique.

En attendant, l'OMS continue d'enrayer la propagation de ces fausses informations par d'autres moyens. Enfin, lorsqu'un internaute recherche le mot "coronavirus" sur Facebook ou Instagram, un message d'information s'affiche, renvoyant directement vers le site de l'OMS. "Au vu de la configuration du site, de la présence de nombreux animaux potentiellement transmetteurs du virus, des entrées et sorties du personnel et de la libre circulation des patients dans les jardins, la quarantaine n'est pas réalisée correctement", indiquait le faux document.

Les autorités expliquent qu'il vaut mieux éviter de fabriquer des gels soi-même. "Pour les requêtes portant sur des sujets tels que les informations sur la santé, qui sont particulièrement sensibles et peuvent faire l'objet de fausses informations, nous avons mis en place des systèmes permettant de classer par ordre de priorité les résultats provenant de sources faisant autorité", précise Google France. Mais pour toucher le public le plus large possible, l'OMS compte surtout sur la coopération des principaux réseaux sociaux. De son côté, Twitter indiquait le 31 janvier que "plus de 15 millions de tweets" sur la maladie avaient été diffusés "au cours des quatre dernières semaines". Site internet officiel de l’Etablissement de la Radio et Télévision de Turquie. It is seen as a symbol of hospitality, as well as an aid to hygiene, in a country that sets great store by both. Des informations vite décrédibilisées par l'Agence Régionale de Santé. "Il s'agit d'informations erronées, ne reposant sur aucun élément scientifique", a-t-elle précisé dans un communiqué. Désinformation TRT @ 2014 Tous droits réservés

Ce sont des thèmes qui sont propices à la propagation de ces fausses informations".

"Quand les gens s'informent à travers ces réseaux, le problème d'y trouver une information crédible et pertinente peut donc se poser". Alors qu’un second Français est décédé du coronavirus SARS-CoV-2 dans l’Oise, l’inquiétude tend à s’exacerber.

(capture d'écran)Une fonctionnalité également développée par Twitter France : si l'utilisateur cherche le hashtag "#coronavirus" sur la plateforme, il accédera "d'abord à des informations crédibles des autorités", assure l'entreprise à L'Express.

S'ils sont votre principale porte d'entrée sur ce qui se passe dans le monde, vous risquez sérieusement d'être exposé à de nombreuses fake news", rappelle-t-il. L'Organisation assure par ailleurs que ses équipes sont mobilisées à plein temps pour "traquer les mythes et les rumeurs par l'intermédiaire de son siège à Genève et de ses six bureaux régionaux répartis dans le monde entier". Mais le mal est fait : selon Tristan Mendès France, "si les paroles d'autorité perdent du crédit, toute action publique perd du même coup son efficacité".

Face à cette désinformation massive, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) Le contrôle de ces fake news "est en effet devenu une priorité", précise à L'Express Tristan Mendès France, maître de conférences associé à l'Université de Paris et spécialiste des cultures numériques.