En effet, selon une étude faite par les nations-unies en 1960, seulement 20%   de la population contrôlait environ 70,2% des richesses, un nombre qui a augmenté radicalement au cours des années pour nous mener (selon Oxfam) en 2014 à 10% de la population contrôlant plus de 80% des richesses. Tout d’abord, dans un monde où nous assistons à un éloignement des députés politiques élus de leur terrain d’action ainsi que de la réalité quotidienne de leur communauté, tout cela accompagné d’un sentiment pour les citoyens de ne pas être compris des politiciens et d’une augmentation constante de l’abstention, adopter la démocratie participative aux élections municipales, provinciales, et fédérales permettrait une meilleure représentativité du peuple. En France, la question de la participation des habitants n’est certes pas nouvelle, mais depuis le début des années 1990 l’arsenal législatif sur le développement d’une gouvernance territoriale plus démocratique s’est passablement consolidé. Le fait de placer un représentant issu d’une minorité (n’ayant donc pas un point de vue d’ensemble sur la situation globale d’un pays) peut entrainer certains abus, volontaires ou non, de la part de ceux en qui le peuple a placé leur confiance.

Également, les citoyens peuvent demander une révision de la constitution ou de la législation.

La gouvernance locale est l’objet d’un regain d’intérêt de par le monde qui nous entoure et son évolution. Celle-ci s’est produite pour toutes sortes de raisons différentes. En effet, dès le milieu des années 1970, M. Crozier, S. Huntington et J. Watanuki, dans un rapport intitulé The Crisis of Democracy, montrent que les démocraties occidentales sont de plus en plus incapables de faire face à l’ensemble des demandes sociales qui leur sont soumises : la « surcharge » de l’appareil d’État compromettrait ses capacités d’action et remettrait en question sa légitimité fonctionnelle.Au cours de la décennie 1980, cette thématique de « crise » disparaît un temps de l’agenda, mais vers le milieu des années 1990, dans un nouveau contexte de globalisation de l’économie, de recomposition des États et de métropolisation, elle refait surface, consistant cette fois en une critique des formes de gouvernabilité.

Toute une série de textes a en effet été adoptée, posant le principe de la consultation, de l’information et de la concertation avec les habitants. Quelles sont les qualités indispensables pour un attaché ? Les lois importantes sont toutes soumises à un vote référendaire obligatoire. Thème à la croisée entre #secret et #numérique, voici l’essentiel à connaître : définition, périmètre, principes et mesures... à plutôt maitriser le jour J !Les métropoles, communautés urbaines ou communautés d’agglomération ou de communes sont en principe compétentes pour la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations (GEMAPI) depuis le 1er janvier 2018. Mais la multiplication, au cours de ces dernières années, des conflits ouverts autour de projets d’aménagement (lignes tgv, autoroutes, aéroports, usines de retraitement des déchets…), a contraint les décideurs politiques à recourir de plus en plus au débat public afin d’anticiper les oppositions ou de réguler les conflits. La démocratie participative. La Suisse est un exemple parfait de la démocratie participative fonctionnelle et bénéfique ayant inclus petit à petit depuis plus d'un siècle les droits populaires à sa constitution.

La Commission nationale du débat public (loi « Vaillant ») se propose de délimiter le cadre d’une telle démarche consultative (obligation d’informer et de débattre Enfin, nous voyons se développer depuis quelques années toute une série de dispositifs consultatifs plus innovants. Ainsi, la démocratie participative, en réintroduisant le citoyen à l'action publique, relève d'une logique née avec le principe même de démocratie.

Elle permettrait une meilleure participation du peuple, empêcherait les abus de pouvoir ainsi que les mensonges de la part des classes dominantes. Bien sûr cela n'est pas assez exhaustif si on voulait être complet...mais [...] Les démarches participatives qui s’articulent autour de ce premier objectif reposent sur deux idées majeures : d’une part, que la participation permet une transformation et une modernisation de l’action publique et améliore l’Puis la participation a également pour objectif de remobiliser les habitants, de recréer du lien, d’ouvrir des espaces de rencontre et d’échange, de former de nouveaux interlocuteurs ou leaders aptes à organiser leur collectivité et à dépasser certains conflits.

Les compétences, les savoirs et les savoir-faire de l'attaché de l’État ou l'attaché territorial sont nombreux, sachez les connaître et ne pas les inventer au moment où le jury vous pose la question…!Cet acronyme est à connaître car il figure parmi les nombreuses questions phares d’un concours de la fonction publique… Les entreprises publiques locales (EPL) sont des entreprises au service des […]Les entreprises européennes ont depuis un an en ligne de mire l’entrée en vigueur du Règlement Européen sur la Protection des données personnelles (RGDP) depuis le 25 mai 2018. La FABRIQUE est un espace collaboratif sur internet permettant aux acteurs de la vie citoyenne de la ville de Roubaix de s'informer, d'échanger et de travailler collectivement. » Ainsi, comme le rappelle Oblet, lorsque les habitants sont invités à donner leur point de vue très en amont d’un projet, ils s’irritent souvent du caractère abscons des débats et de la période trop longue entre le moment de la consultation et celui de l’action. A) La démocratie représentative Une première solution Remise en cause de ce système B) Une seconde option: La démocratie participative Son émergence Des dispositifs mis en place II- La démocratie participative : un remède d'implication du citoyen dans la vie politique. C’est le cas de toutes les lois lorsqu'un nombre minimum de citoyens utilisent une pétition pour le demander. Aussi, la démocratie participative apportera un retour aux fondements de la démocratie locale.