Procédure de démocratie directe, on en distingue trois formes : le référendum d'initiative populaire, c'est-à-dire l'acte par lequel une fraction du corps électoral intervient pour proposer une loi ou une révision constitutionnelle ; le référendum de veto populaire, qui désigne la décision prise par le corps électoral de refuser qu'une loi normalement adoptée par le Parlement entre en vigueur ; et au sens strict, l'expression de la volonté du corps électoral qui fait partie du processus d'élaboration de l'acte constitutionnel ou législatif. Jadis, la politique agricole commune fut un prodigieux accélérateur de l’intégration européenne. Ces défauts sont au nombre de quatre, le tout étant encadré par deux théorèmes à ne pas perdre de vue :Nous trouvons une réserve plus grande encore chez Pierre Moscovici qui, dans son récent ouvrage S’Il est minuit en Europe, consacre, en plus d’une cinquantaine de pages faisant « Face aux populismes », un chapitre intitulé « Une saison de référendums ». C’est Laurence Morel (Maitre de conférence à l’Université de Lille et chargée de recherches au Centre  recherches politiques de Sciences-Po Cevipof) qui développe l’analyse la plus aboutie en faveur du référendum, les « opposants » ou réticents restant les plus nombreux.Elie Cohen, Bernard Manin et Gérard Grunberg se sont mis ensemble pour rappeler les « graves défauts inhérents à la procédure référendaire ». Dans la Ve République, la souveraineté populaire, fondement de la démocratie, s'exerce donc par l'élection de représentants, mais aussi par l'utilisation du référendum. Ainsi, la majorité des individus est instruite, au courant des sujets de débat politique du fait de l'étendue d'un espace public rendue possible par l'émergence d'une médiatisation des affaires politiques, et donc théoriquement à même de prendre les décisions selon leur propre intérêt. [...] Le peuple n'y est point du tout propre. Peut-on aujourd’hui imaginer un équivalent ? De plus, on peut penser que ce renforcement du lien gouverné- gouvernant rendu possible par le référendum est particulièrement adapté aux sociétés contemporaines. La consultation des … Au fond, il n’est pas loin de dire : n’y a-t-il pas pire illusion ou tromperie de la démocratie que de faire croire aux citoyens qu’ils sont légitimes à commander, à agir sur des mécanismes qu’ils ignorent ou ne comprennent pas ? Les propositions à cet égard fourmillent. Celui-ci désigne la consultation directe des citoyens sur une question d'intérêt général. [...] [...] C'est l'objet du référendum législatif institué dans l'article 11 de la constitution française, qui selon J. Gicquel ruine le fondement même de l'hégémonie parlementaire Le général de Gaulle, profondément opposé à cette suprématie des partis politiques, chercha d'ailleurs à mettre un terme au parlementarisme handicapant de la IVe République par l'utilisation massive du référendum qui rétablit un lien direct entre le peuple et le président de la République démocratiquement élu. Pour prévenir les risques d’abus ou de dérive, le recours au référendum doit donc être encadré (B). Faut-il limiter les référendums et leurs sujets possibles, comme le souhaiteraient ceux que l’on est tenté de qualifier, peut-être rapidement, les eurocrates, technocrates ou experts ? Il y fait une chronique ainsi qu’une analyse détaillées du Brexit, de son processus et de ses conséquences en s’efforçant d’en tirer une conclusion : « Sur la substance, il faut cerner ce qui, dans le vote du Brexit, n’est pas propre au Royaume-Uni mais est au contraire une angoisse, une défiance ou un rejet communs à d’autres pays européens. Ainsi, suite au rejet par le biais de la consultation populaire du traité établissant une constitution pour l'Europe en 2005, la France a évité le verdict de l'opinion en 2008 en ne proposant pas de nouveau référendum à ses citoyens quant au traité modificatif de Lisbonne, ratifié par le Parlement et c'est cependant par la voie référendaire que le traité sera mis à mal, puisque le peuple irlandais, seul pays à avoir utilisé cette procédure de ratification, le rejette à 53%.

À cet égard, c'est … A. Cela va du « non au référendum » ferme, au « peut-être à la condition de… » ; d’autres, plus rares, voudraient que l’on réforme en profondeur le déroulement du référendum qui serait alors fermement encadré par de solides garde-fous qui empêcheraient dérives et malveillance politique ou arrière-pensées. Pensée par des étudiants, la plateforme Pimido utilise des outils de détection anti-plagiat pointus, permettant l'analyse et l'optimisation de contenu rédigé par des étudiants ou des professionnels.Pimido.com utilise des cookies sur son site. Cette insertion de procédés référendaires dans le système de la démocratie représentative (qui a trouvé son expression la plus complète pour un grand État dans celle de Weimar après la Première Guerre) n'était pas originale : elle existait, depuis la fin du XIXe siècle, aux États-Unis, au niveau des États fédérés, et surtout en Suisse. A côté des clivages traditionnels apparaît également un nouveau clivage qui est en train de prendre une très grande importance : le niveau des études, qui  -conditionne le sentiment de dépossession de son univers traditionnel que l’on croyait maîtriser. [...] [...] Le référendum peut donc constituer un soutien occasionnel utile, sans pour autant être un substitut aux institutions de la démocratie représentative. En déresponsabilisant le citoyen, il accroit les chances des options déraisonnables. [...] Pimido, c'est 20 ans d'expérience dans la rédaction, l'optimisation, l'achat et la vente en ligne de documents. l’Europe du numérique ? Dans l’article intitulé « Le référendum n’est pas le climax de la souveraineté populaire », il met en garde contre les illusions et les dérives d’une démocratie par référendums. Le référendum fait partie de la panoplie des outils démocratiques et constitue un des moyens de recueillir l'expression publique. Il reste cependant que cet instrument démocratique est souvent évité par les représentants politiques qui y voient une remise en cause gênante de leur souveraineté. Dans le référendum, il y a un relent d’antiparlementarisme.