Certains traceurs sont cependant dispensés du recueil de ce consentement. Plus récemment, la possibilité d’injection par voie locale a permis une utilisation de la toxine botulique à des fins thérapeutiques. En dépit d’un blocage irréversible de la transmission neuromusculaire, la répétition du traitement s’avère nécessaire après un délai de quelques mois (2 à 3 mois en moyenne), principalement en raison de phénomène de repousse axonale.L’utilisation de ce produit doit théoriquement être réservée à des médecins expérimentés, dans le cadre d’indications validées, afin de limiter l’utilisation abusive de cet agent pharmacologique ainsi que certains de ses effets indésirables telle qu’une paralysie plus sévère liée à une diffusion loco-régionale.En raison d’une relative innocuité de ce médicament lors de son administration par voie locale, les indications thérapeutiques de la toxine botulique sont multiples et concerne des domaines aussi variés que l’ophtalmologie, la neurologie, la pathologie ORL, la rééducation fonctionnelle, l’urologie ou encore l'esthétique.La toxine botulique, la plus puissante des neurotoxines, est produite par une bactérie anaérobie, le Clostridium botulinum. Ainsi, la SNAP 25 est coupée par les neurotoxines de type A (celle utilisée en clinique), E et C. La VAMP/synaptobrévine est la cible des neurotoxines B, D, F et G. La neurotoxine de type C attaque aussi la syntaxine.

L’ensemble des études cliniques réalisées à ce jour n’a pas mis en évidence de toxicité systémique de la toxine botulique aux doses thérapeutiques usuelles. Botulinum toxin injections: A new therapeutic avenue in urology : G. Karsenty a, b, ⁎ a Aix-Marseille université, 13284 Marseille, France b Service d’urologie et transplantation rénale, hôpital La Conception, APHM, 13385 Marseille, France Service d’urologie et transplantation rénale, hôpital La Conception, APHM, 13385 Marseille, France. Cependant, compte tenu de la repousse des terminaisons nerveuses (sprouting) et de l’expression de nouveaux récepteurs à l’acétylcholine, la transmission neuromusculaire peut se rétablir après quelques semaines, justifiant alors le renouvellement du traitement.La toxine botulique est utilisée le traitement symptomatique des dystonies, terme qui désigne un trouble moteur caractérisé par des contractions musculaires involontaires, soutenues, responsables de postures ou de mouvements anormaux parfois très invalidants, en particulier dans le blépharospasme (contracture des orbiculaires palpébraux), le torticolis spasmodique ou le spasme hémifacial...Limitant l’excès de transmission neuromusculaire, la toxine est aussi utilisée dans le traitement de la spasticité musculaire, en particulier du membre supérieur après un accident vasculaire cérébral ou encore chez l’enfant infirme moteur cérébral dans les déformations en équin du pied.Dans la plupart des indications médicales où la toxine botulique est utilisée, les effets observés résultent du blocage de la transmission neuromusculaire dont l’excès est responsable des symptômes éprouvés par le patient.
… Elles sont impliquées dans la fusion des vésicules synaptiques avec la membrane des cellules neuronales.

Quel que soit son type, la toxine botulique agit sur la terminaison nerveuse pré-synaptique cholinergique. Ces effets résultent de la diffusion de la toxine au niveau des muscles voisins.
La toxicité au long cours n’est en revanche pas connue avec certitude, de même que les doses maximales cumulées qu’il est possible d’utiliser.Quelle que soit l’indication et le site d’injectionBlépharospasme et spasme hémifacial (lors de l’injection des muscles péri-orbitaires)Ptosis partiel ou complet (diffusion de la toxine dans le releveur de la paupière)Spasme hémifacial (lors de l’injection du releveur de la commissure labiale)Torticolis spasmodique (surtout si injection du muscle sterno-cléido-mastoïdien)Dysphagie avec fausses route et pneumopathie d’inhalationLes effets de la toxine botulique s’apprécient par l’examen clinique. L’Hyperactivité musculaire est produite par une stimulation excessive de libération d'acétylcholine. La toxine botulique est en effet réservée à l’usage des médecins spécialistes en Neurologie, Ophtalmologie, Oto-Rhino-Laryngologie et aux médecins spécialistes en Chirurgie plastique reconstructrice et esthétique, en Dermatologie et en Chirurgie maxillo-faciale qui possèdent une bonne expérience de son utilisation.

Indications fréquentes du Botox ® La contraction incessante des muscles du visage leur fait acquérir, avec le temps, une hypertonicité, qui combinée à la perte d’élasticité de la peau, entraîne la formation de rides d’expression.

La toxine botulique est contre-indiquée en cas de pathologie de la jonction neuromusculaire (myasthénie, syndrome de Lambert-Eaton) ainsi qu’en cas de grossesse et d’allaitement.

Les protéines sont la VAMP/synaptobrévine, la SNAP25 et la syntaxine.

D’autre part, quelle que soit le sérotype de la toxine, les doses nécessaires à l’amélioration du tableau clinique sont variables selon les patients et la pathologie considérée. Les trois …

S’il est décrit 7 sérotypes de cette neurotoxine, seuls les sérotypes A et B sont actuellement utilisés en clinique.De par ses interactions avec les mécanismes d’exocytose, la toxine botulique bloque la libération d’acétylcholine au niveau de la jonction musculaire. Si deux sérotypes de toxine botulique sont actuellement prescrits à titre thérapeutique en France (toxines de type A et B), il convient de distinguer  toxines de type A, fabriquées et distribuées par des laboratoires différents (tableau toxines botuliques).