Dans les années 30, Célestine, une jeune femme de chambre de 32 ans, arrive de Paris pour entrer au service d’une famille de notables résidant au Prieuré, leur vaste domaine provincial. Alors ce roman m'a un peu déroutée, l'auteur y exerce une verve presque meurtrière contre la société et tout le monde en prend pour son grade. Bref, une vraie mijaurée ! Premier film français de Luis Buñuel, Le Journal d’une femme de chambre dresse un portrait sombre d’une société plus que jamais divisée. Le Journal d'une femme de chambre est un inventaire des pourritures des classes dominantes vues à travers le regard d'une femme de chambre qui ne s'en laisse pas conter. En poursuivant la navigation vous en acceptez le fonctionnement Buñuel explore perversions et pulsions d’une bien sombre humanité. Elle est médisante, obsédée, allumeuse, hypocrite. Ce Journal d'une femme de chambre est, à mes yeux, un livre exceptionnel qu'il faut lire sans modération.

Mais voilà, je suis pas parvenue à éprouver la moindre sympathie, empathie ou pitié vis à vis de cette "garce" effrontée. Après Bécassine, voici Célestine, femme de chambre bretonne, assez éduquée pour pouvoir écrire son journal de domestique, jeune femme de chambre dégourdie et assurée... trop peut-être! Octave Mirbeau donne la parole à Célestine, qui évoque au fil de ses souvenirs, toutes les places qu'elle a faites depuis des années, dans les maisons les plus huppées.

France, Italie, 1964 Titre original : – Réalisateur : Luis Buñuel Scénario : Luis Buñuel et Jean-Claude Carrière, d’après le roman de Octave Mirbeau Acteurs : Jeanne Moreau, Georges Géret, Michel Piccoli, Françoise Lugagne Distribution : Cocinor Les cookies assurent le bon fonctionnement de Babelio.

Et, au-dessus de ce sable, de ces cailloux, de ces coteaux, un ciel gris, opaque, pesant, un ciel où le jour se navre, où la lumière pleure de la suie… Il n’y a rien… rien de ce qu’on est venu chercher… » [2] Octave Mirbeau, Le Journal d’une femme de chambre, Éditions du Boucher, Société Octave Mirbeau, 2003, p. 169.

Chaque épisode est une occasion pour montrer que derrière les façades de la respectabilité bourgeoise se déroulent les pires perversions. Journal d'une femme de chambre France, 2015 De Benoît Jacquot Avec : Vincent Lindon, Léa Seydoux Sortie : 01/04/2015. Babelio vous suggère Les cookies assurent le bon fonctionnement de Babelio. Après avoir lu la magnifique critique de GWEN21 qui avait placé ce livre sur sa liste de coups de coeurs 2016, j'ai lu ce beau roman que je ne connaissais pas , si ce n'est par le biais du cinéma qui ne saurait retranscrire le style léché de Mirbeau et la construction parfaite de l'intrigue. Un bijou, un joyau, une perle... Aurai-je assez de superlatifs pour mettre à l'honneur ce grand roman social ? Tout au long du récit l'humanité nous est montrée sous son pire jour : cruauté, mensonge, antisémitisme, nationalisme. Après avoir terminé ce livre, j'imagine sans mal le scandale provoqué par sa publication dans les années 1900.

Scandale! le texte est plutôt cru et les portraits des employeurs dépeints par la jeune femme sont ou grotesques ou pitoyables. Bien sûr, nous ne croyons pas une seconde à un vrai journal écrit par une domestique, corrigé aimablement par Mirbeau comme l'assure celui-ci en préambule. J'ai quelques lectures 19ème au compteur mais là, je suis tombée de ma chaise : je n'aurais jamais cru qu'une telle liberté de propos, une telle authenticité de ton ait été publiable en 1900.

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Une femme de chambre au 19e, séduisante et attirante, dont le parcours ne manque pas de piquant. Lire le journal de Célestine, c'est comme explorer un secrétaire aux cachettes nombreuses et insoupçonnées qui contient souvent des secrets inavouables.

Retrouvez toutes les dernières critiques sur le film Journal d’une femme de chambre, réalisé par Benoît Jacquot avec Léa Seydoux, Vincent Lindon, Clotilde Mollet. Excusez moi du terme mais il n'y a pas d'autre mot pour la définir. Très courtisée pour sa beauté, Célestine est une jeune femme de chambre nouvellement arrivée de Paris au service de la famille Lanlaire.

Dans «Le Journal d’une femme de chambre», Benoit Jacquot dresse aussi le portrait d’une classe bourgeoise qui se mire dans l’argenterie et les privilèges.

Bon avis mitigé sur ce livre.

Vous aimez ce livre ?

L'auteur n'y est pas allé de main morte pour critiquer ses semblables, à savoir les moeurs parisiennes et provinciales.

Beau prétexte pour lui d'écrire sa haine des bourgeois, des exploiteurs et d'exposer ses engagements politiques et littéraires ( il est drôle de voir qu'il nomme les écrivains qu'il méprise sans se censurer, sans user de noms d'emprunt).

"Le journal d'une femme de chambre" est un de ces rares livres dont on ne sort pas indemne.

Critiques sur Le journal d'une femme de chambre (111) Célestine arrive de Bretagne comme beaucoup de bonnes et de servantes de la fin du 19ème siècle. Note FilmDeCulte : Début du XXème siècle, en province.

Les films à la télé du mardi 19 avril Avec une gouaille toute parisienne du début 20ème, Célestine nous raconte les vicissitudes de sa vie de femme de chambre.

Le journal d'une femme de chambre dénonce l'état de servitude dont sont victimes les domestiques à la Belle époque, sous fond d'affaire Dreyfus. Plaçant son action dans les années 30, le cinéaste derrière Belle de Jour prouve qu’il aime plus que jamais filmer les femmes.

Le rapport est bien sûr faussé.