Le chien qui accompagné Elisa, Curtis, est lui toujours placé en fourrière alors que plusieurs incidents ont eu lieu pendant l’analyse comportementale.

"Curtis est enfermé dans des conditions inacceptables depuis des mois. Et c’est ça qui fabrique sa dangerosité", indique-t-il. Mais il est impossible en l'état de dénombrer le nombre de chiens impliqués dans la mort d'Elisa Pilarski, En parallèle de ces analyses, la juge d'instruction a saisi deux vétérinaires afin de mener une expertise comportementale sur Curtis, le chien d'Elisa Pilarski. Selon le parquet de Soissons, il est impossible en l'état de dénombrer le nombre de chiens impliqués dans la mort de la jeune femme enceinte.Les résultats des analyses ADN qui doivent permettre d'identifier le ou les chiens qui ont tué Elisa Pilarski, A ce stade de l'enquête, et en attendant les résultats de ces analyses, la mort d'Elisa Pilarski reste un mystère. A lire aussi Mort d'Elisa Pilarski, attaquée par des chiens : ce que révèle l'autopsie. Le rapport d’autopsie du médecin légiste est clair. "Au plus on a d’informations factuelles et c’est quand même possible aujourd’hui avec la médecine légale, sur le matériel génétique de Curtis et d’autres chiens dans les plaies de morsures d’Elisa, au plus on va avancer", assure-t-il.Enfin, alors que plusieurs informations ont circulé, expliquant que Curtis avait été entraîné en France et à l’étranger à la morsure, le vétérinaire affirme qu’un entraînement comme celui-ci, pour un tel chien, représente un risque. Elisa Pilarski est morte suite à "une hémorragie consécutive à plusieurs morsures", d’un ou plusieurs chiens. Mais pour le vétérinaire Thierry Bedossa, la culpabilité du chien n’est pas établie.

N’importe qui deviendrait fou dans ces conditions d’enfermement aussi prolongé dans la fourrière, parce que c’est prévu pour des enfermements courts. Les constatations du vétérinaire ont permis de relever plusieurs Pendant l'analyse comportementale, deux incidents de comportement ont par ailleurs été relevés. Ce même jour, une chasse à courre était organisée dans le secteur. Pour ce faire, des tests ADN et salivaires ont été pratiqués sur 67 chiens, mais les résultats ne seront révélés qu’en février 2020. "Quand on apprend à un chien à mordre, on lui apprend à prendre, à garder la morsure et éventuellement à secouer, et à délabrer les tissus. L’autopsie a conclu que Elisa Pilarski avait succombé à “une hémorragie provoquée par des morsures de plusieurs chiens” mais reste aujourd’hui à déterminer l’identité des animaux qui l’ont mordue. Curtis, l'un des chiens de la victime et principal Coronavirus: pour l'OMS, le monde "pas prêt à y faire face" et réclame un "changement d'état d'esprit"Le procureur de la République de Soissons a cependant indiqué que pour l’instant, le déroulement précis des faits n’était pas connu. ... une autopsie a été réalisée lundi 18 novembre afin de déterminer les circonstances encore floues de son décès. Elisa Pilarski, 29 ans, avait été retrouvée morte alors qu'elle était partie promener son chien. Selon le parquet de Soissons, le rapport d'autopsie confirme que la mort de la jeune femme est survenue à la suite d'un La répartition des plaies, leurs différences de morphologies et leurs profondeurs semblent indiquer que plusieurs chiens ont mordu et tué la jeune femme.

Curtis a saisi deux personnes par les vêtements, et a mordu une troisième personne dans la fourrière où il est gardé depuis le décès d'Elisa Pilarski.Néanmoins, la juge d'instruction n'a pas abandonné l'autre piste, qui mène aux 62 chiens participant à la chasse à courre au même endroit, puisqu'elle a également saisi un expert en chasse afin d'apporter un éclairage sur le déroulement de cette chasse à proximité. "Plusieurs laboratoires d’expertise génétique ont été contactés pour réaliser des devis concernant la recherche d'ADN animal sur le corps d'Elisa Pilarski et pour comparer les éventuelles traces retrouvées avec les prélèvements effectués sur les chiens", précise le parquet dans son communiqué. Une analyse des morsures sur le corps d'Elisa Pilarski a également été demandée, pour tenter de déterminer la race du ou des chiens mis en cause.L'organisateur de la chasse à courre qui s'est déroulée le jour où Elisa Pilarski a été tuée en forêt de Retz (Aisne) en novembre dernier a par ailleurs été placé sous le statut de témoin assisté.Dans son communiqué, le parquet de Soissons rappelle qu'il n'existe, à cette heure, Elisa Pilarski avait été retrouvée morte en novembre 2019, mordue par des chiens dans une forêt de l'Aisne. Il a également rappelé qu’il était actuellement impossible de dénombrer le nombre d’animaux qui ont mordu la jeune femme enceinte de 29 ans. "Au regard des coûts, des modalités d’exécution des missions demandées et des délais de retour proposés, un laboratoire a été retenu par le … Au Moyen-âge, les animaux avaient des avocats, je pense que Curtis aurait bien besoin d’un avocat", affirme-t-il.