Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.Fermer la bandeau d’une raison de s’abonner au journal Le Monde.« La Vie mensongère des adultes » (La Vita bugiarda degli adulti), d’Elena Ferrante, traduit de l’italien par Elsa Damien, Gallimard, « Du monde entier », 416 p., 22 €, numérique 16 €. Ou, plus exactement, je perfectionnai ma manière de mentir en disant la vérité.

Torturée par des sentiments contradictoires, elle alterne la tendresse et la cruauté avec les siens et ses amies. La Vie mensongère des adultes explore brillamment le maelstrom de l’adolescence.

Le talent est là, guère la surprise. Consciente de son pouvoir sur les garçons, elle se montre provocante avec eux.

Lu / Vu par. Vous aimez ce livre ? » p.189C’est le huitième roman de la mystérieuse Elena Ferrante, après le succès vertigineux de L’amie prodigieuse (2011) (15 millions d’exemplaires vendus, dont 4 millions en France et adaptation en série pour la télévision en 2019), premier tome suivi des trois autres : Le Nouveau Nom (2012),  Celle qui fuit et celle qui reste (2013) et  L’enfant perdue (2014).

La vie mensongère des adultes, le nouveau roman d’Elena Ferrante raconte, dans les années 1990, l’adolescence de Giovanna, fille unique de parents professeurs. Il lui faudra descendre dans les bas quartiers de la ville pour rencontrer une sorte de furie, qui représente tout ce que sa famille rejette : impudique, agressive, vindicative, elle s’exprime de façon vulgaire, en utilisant le dialecte napolitain.

- "Mauvaise graine", Nicolas Jaillet Ziziquettes, La manufacture de livres Sa vie idyllique sur les hauteurs de Naples va pourtant basculer au moment où les changements physiques dus à son âge font prononcer à son père une phrase sur sa ressemblance avec sa propre sœur, qui allie « laideur et propension au mal.» Cette tante Vittoria va attirer irrésistiblement  Giovanna, parce qu’elle l’intrigue et parce qu’elle ignore pourquoi ses parents la détestent autant. Quatre ans après la fin de « L’amie prodigieuse », la mystérieuse autrice napolitaine séduit à nouveau avec « La vie mensongère des adultes ». Un bracelet qui passe du poignet d’un personnage féminin à un autre, reliant ainsi toutes les femmes du récit, est de ce point de vue une véritable trouvaille. A presque treize ans, Giovanna, fille unique choyée par ses parents, professeurs tous les deux, ne leur attribue que des qualités. Ou, plus exactement, je perfectionnai ma manière de mentir en disant la vérité.

Elle était une femme âgée – en tout cas, à mes yeux de fille de treize ans – et moi une adolescente : il y avait trop de disproportion entre nos corps, et trop d’années séparaient mon visage du sien. Critique du livre La vie mensongère des adultes - Elena Ferrante. Ce dernier restera connecté avec ce compte.Non.

Elena Ferrante La vie mensongère des adultes. La vie mensongère des adultes Télécharger PDF, EPUB – KINDLE. • Le besoin de dégradation ressenti par Giovanna et son  désir frénétique de se sentir « héroïquement abjecte » paraissent excessifs. Consciente de son pouvoir sur les garçons, elle se montre provocante avec eux.

- "Croc fendu", Tanya Tagaq, Éditions Christian Bourgois "Deux ans avant qu’il ne quitte la maison, mon père dit à ma mère que j’étais très laide." Avec aujourd'hui le nouveau roman de l'écrivaine italienne Elena Ferrante, La vie mensongère des adultes, paru aux éditions Gallimard le 9 juin dernier. Leur condition était dure et, lorsqu’elles réussissaient quand même à exprimer, depuis leur fange, des sentiments grands et sincères, j’étais de leur côté. » p.98« Des mensonges, encore des mensonges : les adultes les interdisent, et pourtant ils en disent tellement. Films / Critiques. La ville de Naples est comme coupée en deux : les hauteurs aux belles avenues résidentielles abritent les privilégiés, alors que tout en bas, les immeubles délabrés des rues sordides sont habités par les déshérités • La passion pour la lecture, l’importance de la culture, la nécessité de la réflexion et le goût pour les discussions  sont évoqués comme les seuls moyens de réussir.• Le récit est construit sur un jeu d’oppositions, trop systématique : beauté/ laideur, bonté/méchanceté, élégance/trivialité, riches mesquins/ pauvres généreux, intellectuels athées/ baptisés incultes, italien impeccable/ dialecte napolitain, Roberto/Rosario … Giovanna finira par constater, comme une évidence, que le mal et le bien cohabitent en nous ! Un roman d?apprentissage brillant. Captivée par cette femme menaçante et fascinante, qui lui ouvre les portes d’un autre monde, l’adolescente  va suivre ses incitations à regarder les adultes au-delà de leurs apparences lisses. Publié le 06 juil . La perte de son innocence se traduit par une métamorphose spectaculaire. Est-il possible qu'elle soit désormais comme morte, que je sois là et qu'elle n'y soit plus ?