» Ce problème est à régler entre les coopératives, les groupements, les éleveurs, les services vétérinaires, et les abattoirs car cela touche l'ensemble de la filière porcine. Un soir le chauffeur m'ayant aperçu a déplacé le camion vers le poste du gardien de l'abattoir. ». Mais il y avait une chose qui restait : leurs globes oculaires.À chaque fois que je passais devant cette benne, j’avais immanquablement l’impression que des centaines de paires d’yeux me regardaient. Pour les gros bovins, principalement pour des raisons économiques, en général seules les parties avants seraient vendues sur les étales Halal, le reste repartirait dans le circuit classique.

Les autorités nous ont bien dit de manger plus de fruits et de légumes, mais ils ont oublié de nous recommander de manger moins de viandes. Le premier grand résultat en matière d'abattage, c'est le décret de 1964 qui réglementait la contention et la mise à mort des animaux de boucherie et de charcuterie. La chaîne de production est ainsi régulièrement interrompue pendant 10 à 15 minutes, le temps que les vaches cessent de s'agiter.Abattage des vaches gestantes: nous avons dépassé les 50 000 signatures en moins de 10 heures. 9.
Ils ne méritent pas cela, même si les règles législatives en matière d'abattage peuvent être respectées. Pour terminer avec un espoir, et une grande leçon d'humanité, dans le cadre de mes activités sociales Abdel, un handicapé mental « simple d'esprit » qui travaille sous ma responsabilité en Espace Vert, alors qu'il ne connaissait rien de mes activités de protecteur des animaux, m'a demandé un jour : Cet étourdissement n'est pas réglementaire, il est inefficace et douloureux pour le veaux selon un vétérinaire. En 2006, il y aurait un chiffre d'affaire de 32 millions d'euros. aux éditions de l'HarmattanBravo à ce monsieur. Il s'agissait là aussi de m'intimider. Il y a un bémol, c'est que souvent on utilise également le box rotatif pour l'abattage classique. La personne ne s'est alors pas opposée à me montrer l'animal. Outre son engagement fort dans la protection animale, je crois que c'est une bonne chose, parce que j'étais l'année dernière à une fête des animaux dans un refuge où l'on recueille entre autres des animaux sauvés de l'abattoir. Elle me dit ne pas avoir de chien. Cela m'avait beaucoup rassuré. J'étais en bas de l'immeuble avec le chien qu'il m'a été impossible de transporter dans ma voiture personnelle, tant son odeur était forte et son corps recouvert d'excréments. Je fais juste un aparté concernant la SPA de Paris dont a pris la 39ème présidence Caroline Lanty, car il y a là selon moi un changement important.

:(Une vache pour qu'elle soit bien oui mais sans l'amener à se reproduire car sinon que faire du veau ?https://forum.doctissimo.fr/nutrition/vegetarien/temoignage-personnel-abattoirs-sujet_3333_1.htm#t76543Les veaux mâles, si je me rappelle, il les gardait un certain temps puis le maquignon passait les voir pour un boucher local ou le boucher venait lui même, par contre je me rappelle plus l'âge exact, et les femelles, s'il pouvait il gardait pour remplacer les retraitées à venir, sinon, pareil, pour le boucher local. Il y a aussi la pression qui peut être exercée par les responsables : « je vous laisse visiter mon abattoir, mais je ne veux pas de vagues ! Par contre ce qu'il faut savoir, c'est qu'une grosse partie des animaux abattus selon un mode rituel passe dans le circuit alimentaire classique des non-pratiquants juifs ou musulmans, et cela à l'insu des consommateurs. Les boucheries musulmanes achetant les boyaux, le choix est fait par l'abattoir ou par un grossiste d'abattre en rituel tous les ovins, même ceux étant destinés à l'abattage classique. Il m'a alors répondu : « regardez là-bas sur la chaîne d'abattage rituel, ils n'en font pas du tout, vous trouvez cela normal ?

Souvent lorsque j'arrivais dans un abattoir, l'information faisait vite le tour et se passait d'employé à employé, du style : « attention il y a le monsieur de la protection animale ». J'ai connu des gérants d'une petite exploitation laitière fermière (moins de 50 vaches), qui gardaient leurs retraitées (qui partaient en retraite plus tard et produisaient moins, à un rythme raisonnable qui n'usait pas leur santé en quoi que ce soit, gardaient leur veau un certain temps avec elles), elles avaient toutes un nom, des câlins et des friandises à profusion... De l'éducation, même ! Je me rendais chez les particuliers qui faisaient l'objet d'un signalement. Il y a de gros abattoirs qui ont augmentés leur production. Pour les cochons ce n'était pas mieux, beaucoup d'entre eux gisaient morts sur les quais. J'avais déjà soulevé le problème, après des visites d'abattoirs en 1997, 1998, en 2001, 2002 et en 2003, mais le bureau de la Protection Animale du ministère de l'Agriculture d'alors, ne semblait aucunement réagir, et n'avait jamais répondu aux courriers. Mais voilà, dix ans après nous nous ne retrouvons encore avec un certain nombre d'infractions. Les bouchers tuaient dans la rue, devant leurs étals de magasin destinés à la vente des viandes (comme cela se fait encore en Chine pour l'abattage des chiens). Autre cas difficile, c'est une responsable d'abattoir qui voulait, absolument, me mettre dans les mains le pistolet à tige perforante, qui servait à étourdir les bovins, mais qui avait été utilisé par un employé pour se suicider. Dans tous les cas, je ne pouvais jamais me confier au sujet des effets que ce travail avait sur moi. Mais il m’a suppliée de ne pas en parler à nos patrons.J’ai pu l’aider à obtenir un traitement de son médecin généraliste, et en l’aidant, j’ai pris conscience que j’avais besoin d’aide, moi aussi.