Les enjeux et l’importance de l’élevage dans l’économie rurale . Il faut rappeler que le monde rural a été pénalisé par le recul du système d’accompagnement technique de l’Etat que les ONG d’appui n’ont pu combler avec le dépérissement de l’administration agricole publique voulue par les prescripteurs internationaux, notammentla BanqueMondiale, le Fonds Monétaire International mais aussi par les partenaires bilatéraux qui misaient sur le désengagement de l’Etat et la privatisation de l’appui-conseil aux producteurs ruraux pour la relance du secteur rural. Le déploiement des spécialistes est fonction des écosystèmes, de la position géographique (proximité d’un pôle de consommation, d’un pays voisin…) et des vocations que les populations rurales avec les politiques et les techniciens acceptent de promouvoir. Plusieurs laboratoires proposent des analyses d’eau. Histoire. Ce qui est bien dommage et plus coûteux en matière de développement.Laisser une telle tendance s’amplifier risque de compromettre le sort du monde rural. Les cotisations en nature pourraient, pourquoi pas, devenir la solution idoine pour rembourser les frais de prestation, les frais d’adhésion et autres. Le mode de vie dans les campagnes africaines au Sud du Sahara a été de tout temps rythmé par la nature (climat et ressources naturelles) ainsi que par de multiples croyances attachées à la lune, au tonnerre, à la terre, à la végétation, à la faune, aux eaux, aux ressources minérales y compris dans les sociétés ayant été en contact avec les religions dites révélées. En effet, la vitalité d’un espace rural revient à organiser ses habitants autour d’un projet de territoire qui prend en compte, sur la base d’une vision partagée, l’ensemble des activités structurantes dont dépend le mode de vie (la vie quotidienne) des ruraux d’une part, et les opportunités que leur offrent d’autres espaces (centres urbains, milieux transfrontaliers, commerce international), d’autre part. C’est à ce niveau que les ruraux doivent se battre pour avoir une réelle maîtrise politique, sociale et économique de leur milieu de vie.Sur ce point, il paraît important de retourner à la vieille école de l’animation rurale. Pour les eaux de surface, il s’agit des eaux courantes (cours d’eau, rivières) et des plans d’eau (lacs, étangs, mares, etc.).

En outre, au niveau des exportations, le tonnage n’a pas évolué, stagnant à 4.900 tonnes entre 2005 et 2010. C’est cette cartographie des risques globaux à l’échelle de chaque collectivité territoriale qui permettra de construire des réponses aux problématiques qui freinent l’épanouissement des ruraux. C’est pourquoi, le combat des organisations paysannes doit davantage viser dans chaque pays à redéfinir de façon plus claire et participative les politiques publiques relative à l’aménagement du territoire, à la régionalisation du développement, à la décentralisation et à la déconcentration administrative et financière. Les Etats doivent prendre leur part de responsabilité car on ne peut vitaliser le milieu rural sans des organisations paysannes et agricoles bien structurées, et qui rendent de réels services à leurs membres. Autrement, il s’agit de travailler avec le monde rural non plus dans le logique budgétaire de l’Etat principalement, mais d’abord de rechercher avec ses populations les stratégies de son maintien durable dans le monde rural par un système territorialisé au niveau local créateur de richesses et d’épanouissement dans différents secteurs.On se rend bien compte là que le développement rural reste non seulement une appellation encore mieux indiquée dans un contexte de crise écologique, de crise économique et de crise des valeurs, mais son mode opératoire dans un modèle intégré des secteurs d’activités demeurera longtemps également la voie vers une vraie diversification des activités structurantes du monde rural.Lorsqu’on fait une cartographie des activités rurales actuelles, il y a des activités de bonnes mœurs et des activités de mauvaises mœurs. La seconde englobe le commerce de carburants frelatés, le travail des mineurs, le travail sexuel et certains vidéos-clubs qui propagent des images pornographiques incitant les enfants et les jeunes ruraux à la débauche et à l’exode.En effet, l’économie rurale en Afrique au Sud du Sahara est déjà assez diversifiée mais celle-ci repose sur des activités basiques et c’est à ce niveau que des améliorations doivent être apportées en termes de technologies, de normes de qualité, de financement, de formation et de marketing. « L’élevage malgache est favorisé par un état zoo-sanitaire indemne de grandes maladies contagieuses et un milieu naturel offrant d’immenses pâturages propices aux cultures fourragères ».« La place de l’élevage au sein des ménages des six observatoires ruraux (analyse sur quatre années dans les observatoires d’Antsirabe, Alaotra, Marovoay, Toliara et Fenerive Est, et sur une année dans l’observatoire de Menabe). Dans certains pays, l’insécurité entretenue par la dégradation du climat politique et social a affecté considérablement le milieu rural notamment en Afrique centrale où le climat des affaires reste assez incommodant d’après le dernier rapport dela BanqueMondialesur le sujet.Au plan historique, tous les pays francophones ont hérité d’une administration très centralisatrice et fortement cloisonnée, ce qui se traduit par une très faible capacité de définition et de mise en œuvre des politiques publiques et les programmes les sous-tendant dans une approche cohérente fondée sur la cohésion gouvernementale, autrement, une interministérialité qui transcendante les compétences sectorielles pour rechercher des actions en synergie épousant une approche globale du territoire. Or, le niveau de consommation de produits carnés des ménages malagasy n’est que de 5kg/hab/an (toutes sources confondues à l’exception du poisson) selon le Ministère de l’élevage. Avec le multipartisme mal assimilée, la création des départements ministériels s’opèrent dans un cafouillage qui se professionnalise à tel point que le nombre des ministères et la reformulation de leurs appellations ne font que changer au gré des alliances et contre alliances qui se nouent pour ou contre le pouvoir en place. Les analyses dynamiques effectuées par le ROR au niveau de ses observatoires démontrent l’importance de l’élevage dans l’économie des ménages ruraux. Le plus souvent, le traitement se fait par chloration.